Nous avons maintenant le droit d’installer un conteneur de collecte d’objets à la plateforme de Villejust, de récupérer les objets qui seront déposés dans ce bac, de les réparer, de faire ce que l’on veut des objets réparés et de redonner au SIOM les objets pas réparables ou ceux sur lesquels on aura prélevé des pièces détachées. Notre objectif est d’inculquer un réflexe “réparation”, former des gens à la réparation, et d’aider des personnes qui en ont besoin avec les objets réparés
Prenons le cas des batteries. Les batteries électriques sont de plus en plus présentes dans notre quotidien. Nous avions déjà commencé lors de la journée zéro déchet à faire de la récupération pour les éléments non endommagés et à réparer l’électronique de commande. Nous avons 2 soudeuses à point pour assembler des éléments au lithium. Il est déjà possible de recharger des piles alcalines classiques avec des chargeurs à impulsion (désulfatage comme pour les batteries au plomb). Pour les éléments au lithium rechargeables qui sont endommagés, cela marche aussi !
Le repair café regarde quels objets récupérer, comment les récupérer et que faire des objets réparés. Nous allons maintenant concrétiser ce beau projet avec des listes d’objets que nous voulons réparer ou écarter comme les imprimantes : les constructeurs ont ajoutés trop d’obstacles aux réparateurs. Nous trions les objets qui fonctionnent ou pas. Ceux qui ne fonctionnent pas seront réparables ou non. Une partie servira pour des pièces détachées.
Marianne et Arnaud